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Dent-de-lion

Gros plan sur un pissenlit à divers stades de croissance (feuilles, bourgeon, fleur, diadème).

Un feuilleton d’autofiction
écrit, illustré et diffusé par

Sophie Voillot

Lire le nouvel épisode

 

Ça fait que plus ou moins récemment, je me suis frappé le front d’un coup sec. Je venais de réaliser que cette série ne devait pas s’appeler L’île aux cygnes, mais Dent-de-lion. Bien sûr! Depuis le moment où un pissenlit m’a sauvé la vie, dès l’instant où j’ai su que j’allais «rester vivante. M’épanouir. Peut-être même resplendir» avec cette petite fleur pour nom de guerre*, c’est cette aventure-là que j’ai commencé à vivre, puis à vous raconter.

On en a tous une : l’épopée de notre jeunesse, du passage à l’âge adulte. La quête de soi, d’une identité propre et d’une place dans le monde qui nous entoure, avec nos semblables… il y en a pour qui c’est plus difficile que d’autres. Pas grave, ça donne de la matière.

Quand j’ai créé la page Kobo du premier volume, on m’a demandé de choisir, parmi tout un éventail, deux sous-catégories en plus de roman. Je n’ai pas mis longtemps à me décider. Première sous-catégorie: littérature LGBTQ, pour des raisons qui vont devenir de plus en plus évidentes au fil du récit. Et la seconde… roman d’apprentissage, évidemment! Je l’avais déjà cerné dans mon premier texte d’introduction, écrit en vue de la parution sur Pavillons.ca: «Mon histoire tient du récit classique dans lequel l’héroïne entend l’appel de l’aventure et quitte son nid douillet, à la recherche du sens de la vie…»

Mais qu’est-ce qui me pousse à vous raconter ma vie comme ça?

Même s’il m’est arrivé des choses pas ordinaires, je ne peux pas prétendre qu’à lui tout seul, mon récit autobiographique suffise à franchir ce que je pourrais appeler l’horizon de l’intérêt. Ça ne suffirait pas non plus à me motiver pour que je continue à composer paragraphe sur paragraphe, épisode sur épisode…

En fait, c’est dans dans un jeu de reconstruction que je me suis lancée.  Il s’agit de récupérer les matériaux de ma vie pour fabriquer des histoires. Un peu comme on recycle des poutres et des fenêtres dépareillées pour se bâtir une cabane dans les arbres.

Quelque temps avant de m’y mettre, je disais à Chantal, une amie à la fois traductrice et autrice : si je me mets à écrire, il va falloir que je commence par sortir toutes les bricoles qui me sont arrivées. C’est peut-être pour ça que j’ai mis aussi longtemps à me décider: j’espérais trouver une façon de raconter autre chose, mais non. C’est ça qui veut se dire, qui pousse pour sortir, tel un pissenlit à travers les fissures d’un trottoir!

Aussi, un an aupavavant, je me souviens d’être tombée sur mon autre amie Nathalie. On s’est assises à une terrasse, on s’est parlé de nos plans et je lui ai décrit quelque chose comme un ensemble de nouvelles qui, mises bout à bout, formeraient un roman. Voilà pourquoi ça me fait tellement plaisir, comme ça arrive parfois, qu’on me dise  «J’ai lu quelques-unes de tes nouvelles en ligne pis…»

Pour m’amuser encore plus, puisqu’on est sur terre pour ça, je crée aussi deux illustrations par épisode, une grande et une petite qui joue le rôle du coup de bass drum à la fin d’une chanson de Janis Joplin. Get it while you can, baby! Je vous propose en plus au début de chaque page un morceau musical qui sert de trame sonore. En parlant de Janis, c’est elle qui accompagne le tout premier épisode, La grimace du téléphone.

Bonne lecture!

Volume I
Volume II

Pour en savoir plus
Musique
Illustration
Diffusion

fleur de pissenlit

* Voir l’épisode 6 de la première époque.

Dent-de-lion est un feuilleton d’autofiction écrit, illustré et diffusé par Sophie Voillot.
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